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Comparaisons d'arguments
en tête de Livre. |
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Dacier
(1711) |
Dacier (1882) |
Chryses,
Prestre d'Apollon, vient au camp des Grecs pour rachetter sa file, qui estoit esclave
d'Agamemnon ne pouvant l'obtenir, estant
mesme renvoyé honteusement par ce Prince, il adresse ses prières à Apollon, & le prie de le venger
; ses prières sont exaucées ; ce Dieu envoye
une horrible peste qui ravage tout le camp. Sur cela Achille convoque
une assemblée, dans laquelle
Calchas, après s'essuré de sa protection, explique aux Grecs la véritable
cause de
leurs malheurs ; il leur déclare qu'il n'y a des moyen d'appaiser la colère du Dieu, que de renvoyer
Chryseïs à son pere sans rançon, & de mener
avec elle à Chrysa une hécatombe. Cet avis desplaist à AgAmemnon; il s'emporte contre Calchas
& contre Achille, & envoyé, dans la tente
de ce héros enlever sa captive Briseïs. Cet affront le jette dans une colère furieuse contre les
Grecs; Il ne veut plus les secourir ; il se tient dans
son quartier avec toutes ses troupes, & refuse de les mener au combat. Thetis, à la prière
de son fils, monte au Ciel, et prie Jupiter de rendre
les Troyens victorieux, afin de faire connoistre aux Grecs le tort qu'Agamemnon a eu d'offenser
Achille, Junon connoissant ce que Jupiter à promis à cette Déesse,
luy en fait ses plaintes,
& se brouille avec luy. Vulcain les racommode
dans un festin. |
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Chrysés,
prêtre d'Apollon, vient au camp des Grecs pour racheter sa fille, qui
était esclave d'Agamemnon :
ne pouvant l'obtenir, étant même renvoyé honteusement par ce prince,
il adresse ses prières à Apollon, et le prie de le venger ; ses prières
sont exaucées ; ce dieu envoie une horrible peste qui ravage tout le camp. Sur cela Achille convoque une assemblée,
dans laquelle Calchas, après s'être assuré de sa protection,
explique aux Grecs la véritable
cause de leurs malheurs ; il leur déclare qu'il n'y a de moyen
d'apaiser la colère du dieu,
que de renvoyer Chryséis à son père sans rançon, et de mener avec
elle à Chrysa une hécatombe. Cet avis déplaît à Agamemnon ; il
s'emporte contre Calchas et contre Achille, et envoie dans la
tente de ce héros enlever sa captive
Briséis. Cet affront le jette dans une colère furieuse contre les
Grecs ; il ne veut plus les secourir ; il se tient dans son quartier avec toutes ses troupes, et
refuse de les mener au combat. Thétis, à la prière de son fils, monte
au ciel, et prie Jupiter de rendre les Troyens victorieux, afin
de faire connaîtra aux Grecs le
tort qu'Agamemnon a eu d'offenser Achille. Junon connaissant ce que Jupiter
a promis à cette déesse, Lui en fait ses plaintes, et se brouille avec
lui. Vulcain tes raccommode dans un
festin. |
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Dubois de Rochefort (1772) |
Chrisès,
Prêtre d'Apollon, vient au camp des Grecs
pour racheter sa fille, qui, parmi les dépouilles des
Villes conquises, était tombée en partage à Agamemnon.
Celui-ci la refuse avec dureté. Apollon venge l'insulte faite à son Prêtre.
La contagion règne dans
le camp des Grecs. Achille interroge Calcas. Le
Devin répond que le refus d'Agamemnon a causé la
colère du Dieu. Dispute d'Achille & d'Agamemnon. Briséïs
enlevée à Achille. Chriséïs rendue à son père. Thétis
vient consoler son fils. Elle engage Jupiter à
prendre sa querelle. Plaintes de Junon Menaces de
Jupiter. Conseil de Vulcain.
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Gin (1786) |
Pâris,
fils de Priam, roi des Troyens, viole les droits de l'hospitalité
par le rapt d'Hélène, épouse de Ménélas, roi de Lacédémone. Les
Grecs, instruits de cette violence, députent vers Priam Ménélas,
Ulysse, Diomede et Acamas, fils de Thésée. Non seulement les Troyens
refusent de rendre Hélène, mais ils attentent sur les députés.
Ces députés eussent péri dans Troie, si Anténor, qui les avoit reçus
dans son palais, ne les eût fait partir secrètement. De retour dans
leur patrie, ils paraissent dans l'assemblée des peuples de la Grèce,
enflamment le courroux de la nation par le récit des outrages
qu'ils ont essuyés. Agamemnon, roi de Mycenes, frère de Ménélas,
est choisi pour commander la flotte combinée, destinée à porter
la guerre dans la Troade. La ville de Priam est assiégée pendant
neuf ans, employés, pour la plus grande partie, spécialement par
Achille, à dévaster les villes alliées de Troie, qui faisoient sa
force. Dans la dixième année, le courroux d'Achille suspend ces victoires.
C'est le sujet de l'Iliade.
Chrysès, prêtre d'Apollon, arrive au camp, dans le dessein de
racheter sa Elle captive. Renvoyé avec mépris par Agamemnon, il
implore la vengeance du dieu dont il est le ministre. Une maladie contagieuse
survient. Achille convoque l'assemblée de la nation, interroge
Calchas. Ce devin explique aux Grecs la cause du courroux d'Apollon,
leur conseille de fléchir par une juste satisfaction le dieu irrité.
Contraint de rendre sa captive, Agamemnon enlevé Briséis, que
les Grecs ont donnée à Achille, avant tout partage du butin, en récompense
de ses travaux.
A la prière de son fils, Thétis,
mère d'Achille, monte sur l'olympe,
demande à Jupiter d'accorder aux Troyens la victoire sur les Grecs.
Junon, divinité protectrice des Grecs, instruite que les vœux de
la fille du vieux Nérée ont été exaucés, éclate en reproches amers
contre Jupiter. Vulcain rétablit la concorde entre les deux époux.
Offrant aux dieux, dans une coupe
d'or, le nectar, boisson des immortels, il rappelle la joie du
festin sacré. Le soleil plonge dans l'océan
; les dieux se séparent pour goûter les douceurs du sommeil. |
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