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ASSEMBLÉE.
- DÉPART
DE TÉLÉMAQUE.
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és
que la fille du matin, Aurore aux
doigts de rosés, apparaît, le
fils chéri d'Ulysse abandonne sa
couche et revêt ses habits. Il suspend à ses épaules un glaive
acéré, attache à ses pieds
brillants des brodequins magnifiques,
et, semblable à un
dieu, il s'éloigne de sa
chambre. |
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Ils craignent même d'aller dans la maison de
son père Icare, afin qu'il dote sa fille et l'accorde a celui qu'elle aura
choisi et qui lui plaît le mieux. Ils passent toutes leurs journées
dans notre palais, égorgent nos bœufs, nos brebis et nos chèvres. »
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Le présage |
Pendant quelques instants ces oiseaux s'abandonnent au
souffle des vents en se tenant l'un
près de l'autre et en étendant
leurs ailes ; mais dès qu'ils planent au-dessus de la bruyante assemblée,
ils volent en cercle, agitent leurs ailes épaisses, et ils promènent
leurs regards sur les têtes des prétendants comme pour
leur prédire la mort. |
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Les conseils de
Mentor |
Ainsi
priait Télémaque. Minerve s'approche de lui en prenant
les
traits et la voix de Mentor, et elle lui adresse ces rapides paroles
:
« Télémaque, tu ne manqueras désormais ni de prudence ni
de valeur. Si tu possèdes l'âme courageuse de ton père, de celui
qui exécuta fidèlement ses actes et ses promesses, ce voyage ne
sera ni vain ni sans effet. Si au contraire tu n'es pas le fils de ce héros
et de Pénélope, tu
n'accompliras point ce que tu
as
résolu.
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Le départ de
Télémaque et ses compagnons |
... et Télémaque leur adresse la
parole en ces termes :
« Hâtons-nous, amis, apportons les
provisions : elles sont déjà toutes rassemblées dans ce palais Ma mère et
ses suivantes ne savent rien ; une seule, cependant, est instruite de mon
projet. »
A ces mots, il précède
ses compagnons, et ceux-ci s'empressent
de le suivre.
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