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a
divine
Aurore, abandonnant la
couche du beau Tithon, se lève pour porter la lumière au mortels
et aux dieux. Jupiter
envoie vers la flotte des
Grecs la Discorde funeste
qui tient dans ses mains le
terrible signe de la guerre. |
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« Fils d'Atrée, laisse-nous la vie, et nous le donnerons une forte
rançon. Notre père possède dans son palais de nombreux trésors,
de l'airain, de l'or, du fer difficile à travailler, et il te comblera
de dons immenses si jamais il apprend que nous respirons
encore sur les navires achéens ! »
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Le puissant Atride monte sur son
char ; il ordonne à son écuyer de le conduire près des vaisseaux, et
un violent chagrin déchire son
âme.
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La mort de
Socus |
Ulysse,
voyant que le coup n'est pas
mortel, recule
et dit à Socus :
« Malheureux ! La mort cruelle va t'atteindre, puisque tu me forces
à suspendre les coups que je portais à tes compagnons ! Ce jour
sera pour toi le sombre jour du trépas ! Je vais te percer de ma
lance, afin que tu puisses me combler de gloire et donner ton âme
au terrible Pluton ! »
Socus se retourne aussitôt et prend la fuite ; mais Ulysse
l'atteint
par derrière et lui plonge entre les deux épaules son javelot,
qui ressort
par la poitrine. Socus tombe avec bruit,
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Achille
regarde la bataille |
Les cavales de Nélée, toutes baignées de sueur, emportent
loin
du champ de bataille Nestor et
Machaon. Achille, qui était
debout sur la poupe de son
navire pour contempler cette affreuse
bataille
et cette fuite déplorable, les reconnaît aussitôt. Il
appelle
d'une
voix forte Patrocle, son compagnon fidèle, qui sort de sa
tente
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