Junon frappe Diane |
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Elle dit ; et de la main gauche elle lui saisit les deux mains près du
poignet, tandis qu'avec la droite elle lui enleva son carquois des épaules ;
puis elle lui en donna sur les oreilles en souriant ; Diane se tourna de
côté et d'autre, et les flèches rapides tombèrent. Ensuite la déesse
s'enfuit, toute en larmes, comme une colombe, qui, poursuivie par un
épervier, s'envole dans le creux d'un rocher, son asile : car il n'est pas
dans sa destinée de périr : telle Diane s'enfuit en pleurant, et laissa là
son carquois. |
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