Chant XXI

Remonter

   
Junon frappe Diane

   Elle dit ; et de la main gauche elle lui saisit les deux mains près du poignet, tandis qu'avec la droite elle lui enleva son carquois des épaules ; puis elle lui en donna sur les oreilles en souriant ; Diane se tourna de côté et d'autre, et les flèches rapides tombèrent. Ensuite la déesse s'enfuit, toute en larmes, comme une colombe, qui, poursuivie par un épervier, s'envole dans le creux d'un rocher, son asile : car il n'est pas dans sa destinée de périr : telle Diane s'enfuit en pleurant, et laissa là son carquois.