Aurore et Tithon
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    Bitaubé (1785)
    L'Aurore, quittant la couche du beau Tithon, apportait la lumière aux dieux et aux mortels, lorsque les habitants de l'Olympe assemblés se placent sur leurs trônes d'or ; au milieu d'eux on distinguait celui dont le pouvoir est souverain, Jupiter, qui du tonnerre ébranle les hautes nuées. Minerve, émue de compassion pour le sort d'Ulysse, toujours présent à sa mémoire, et qu'elle voit encore retenu dans le palais d'une nymphe, leur retrace les nombreuses infortunes de ce héros.
 
Bareste (1843)   Leconte de Lisle (1867)
La déesse Aurore quitte la couche du beau Tithon, pour apporter la lumière aux hommes et aux dieux. Les immortels  assemblés sont assis sur leurs trônes ; au milieu d'eux est le fils de Saturne, Jupiter, qui tonne du haut des deux, et dont la puissance est infinie. Minerve, pensant à Ulysse, retrace les nombreuses souffrances de ce héros ; elle songe avec douleur que le fils de Laërte est encore retenu dans les demeures de la nymphe Calypso.   Eôs sortait du lit de l'illustre Tithôn, afin de porter la lumière aux Immortels et aux mortels. Et les Dieux étaient assis en conseil, et au milieu d'eux était Zeus qui tonne dans les hauteurs et dont la puissance est la plus grande. Et Athènaiè leur rappelait les nombreuses traverses d'Odysseus. Et elle se souvenait de lui avec tristesse parce qu'il était retenu dans les demeures d'une Nymphe :
 
Dacier (1711 corrigé 1872)   Dufour et Raison (1935)
  L'Aurore se leva de la couche du beau Tithon, pour porter la lumière aux dieux et aux hommes. Déjà les dieux étaient assemblés pour le conseil ; et Jupiter, qui ébranle la terre par ses tonnerres, et dont la force est infinie, était assis entre eux. La déesse Minerve leur racontait toutes les peines que souffrait Ulysse dans le palais de Calypso.       Aurore s'élança de la couche, où elle reposait près du glorieux Tithon, afin de porter la lumière aux Immortels et aux mortels. Et les dieux s'asseyaient pour tenir conseil, et parmi eux Zeus qui tonne en haut, dont la puissance est souveraine. Athénè leur disait les mille chagrins d'Ulysse, toujours présents à sa mémoire ; car il ne lui plaisait pas qu'il fût chez la nymphe :